Arménie: La Valse Macabre

Projection accompagnée par l’Orchestre en live et par l’exposition photographique « Sur les routes d’Arménie ».

Le réalisateur Romain Poisot :

Journaliste TV/Radio dans une chaîne nationale depuis 12 ans, je laisse le hard new de côté
l’espace d’un instant pour prendre de la hauteur avec le documentaire.
En quête de sens, c’est mon deuxième long format, mon premier autoproduit.
Pourquoi l’Arménie ? Parce que c’est un pays voisin, ami qui est en guerre. Une guerre dans
l’ombre du conflit ukrainien, guerre d’usure, lente, qui prend le temps de rentrer dans le
cœur des Arméniens et d’empoisonner l’esprit de la jeunesse.
Je suis parti du constat que lorsqu’un peuple est agressé par un autre, le repli national est
systématique, la propagande y est pour beaucoup mais il y a quelque chose de plus profond,
de plus pernicieux et pérenne. La vision manichéenne entre un peuple victime et un autre
agresseur, cette rancœur qui se transmet aussi dans le cadre familial et qui traverse les générations.
S’agit-il d’un embrigadement ? D’un mécanisme de défense ? D’un instinct de survie ? Difficile
de ne pas juger et pourtant il faut s’affranchir de notre vision occidentale pour mieux comprendre cette Arménie prise dans la spirale d’une valse macabre.